Contexte et justification : La majorité des biens fabriqués et services consommés sont produits par des entreprises nationales ou étrangères constituées selon les lois du commerce mondial. Ces formes d’entreprise avantagent les actionnaires/propriétaires de celles-ci. Les capitaux restent concentrés entre les mains d'un faible pourcentage d'investisseurs qui s'enrichissent au détriment des populations de travailleurs et les capitaux s’envolent vers l’étranger réduisant ainsi une saine économie au Québec. Objectifs de la proposition : Il est donc important que les capitaux restent le plus près possible des travailleurs et des investisseurs de l'entreprise. Les coopératives en tout genre (alimentaire, agricole, de transformation, touristique, culturelle, etc.) et dans tous les secteurs de l'économie est une excellente approche et facilement réalisable dans le système commercial actuel. Description détaillée de la proposition : Les employés des coopératives sont directement impliqués dans le financement de celle-ci par le biais de 'part sociale'; ces parts sont allouées à chaque travailleur qui investit une contrepartie monétaire à l’embauche et des ristournes lui sont payées annuellement; en plus de son salaire le travailleur est conscient que lorsque l’entreprise prospère, il prospère également; c'est un peu comme d'être actionnaire d'une entreprise et de recevoir des dividendes à la fin de l'année sauf que, dans la coopérative c'est le travailleur qui profite de la bonne gestion et des profits de l'entreprise, contrairement à des actionnaires assis au chaud chez eux. Impacts attendus : Les employés des coopératives travaillent au bon fonctionnement et à la bonne gestion de celle-ci; ce faisant, ce sont eux qui en profitent en bout de ligne, ils sont solidaires de leurs collègues, travaillent dans un climat de bienveillance, d'efficacité, de coopération et de démocratie participative.